lundi 19 décembre 2011

J'arrête :
Crédit: Weheartit






-les plans culs
-les plans foireux
-les histoires foireuses
-les gens qui s'en foutent
--> Je tente de vivre (normalement).













Ça te dit un plan à trois: toi, moi et le bonheur


mercredi 14 décembre 2011

Wouldn't it be sweet if you could be in love with me ?


Parfois, je vous assure, je me mets à conclure que la solution la plus simple, que l'échappatoire à toute cette confusion, que la porte de sortie (ou plutôt la porte d'entrée), serait de vous voir.
Salut, j'me casse, je fais mes valises et je les dépose au pas de votre porte, je m'installe.
J'aimerais vous dire que je n'ai aimé que vous, ça simplifierait bien les choses non ? Je vous frôlerai les joues en vous regardant droit dans les yeux, avec ce regard plein d'envie, ce regard qui n'attend qu'un baiser. 
J'aimerais frapper à votre porte, le cœur battant à mille à l'heure, la peur au ventre, l'envie effrayante de partir en courant pour retourner à une vie banale, le stress proportionnel à l'angoisse de la rencontre. Puis, oser croiser votre visage, celui qui a hanté bien des nuits il y a des années; oser vous serrer dans mes bras, et sentir le parfum qui aurait du rester dans mes draps; frôler votre peau, qui aurait du me laisser apercevoir déjà le paradis. 
Je me disais souvent avant de fermer les yeux pour toujours que ce serait bien plus simple si j'avais déposé mes valises là-bas. Pas de sacs, juste un sourire à déposer quelque part.
C'était dans ces moments-là que je croyais que vous étiez la seule personne à (pouvoir) m'aimer.

"Nous sommes imaginés par un petit garçon de neuf ans face à un choix impossible."
Je me fais de ces scénarios pour éviter l'action de réfléchir à une solution durable à la merde que j'ai dans la tête. Et quand je pense au personnage de Némo que j'incarne souvent, je me dégoute car je n'avance pas. 


Tu me fatigues. Je te promets que je suis fatiguée de t'avoir en tête malgré moi, malgré l'extérieur, malgré les autres garçons qui traversent mon esprit et qui pourraient y rester, eux. C'est facile de me dire qu'on n'y arrive pas, et de me persécuter par à-coups quand même. S'il te plait, fais ton choix, laisse-moi à jamais ou prends-moi une fois pour toutes.
Fais un peu d'ordre dans ta tête, il faut savoir saisir sa chance parce que sinon, qu'est ce qu'il nous reste ?
Saisis ta chance, ça n'est pas compliqué: soit tu me laisses avancer seule en avançant sans moi; soit tu me prends dans tes bras en assumant tes gestes.
C'est pas facile de rester là sans rien savoir, en fait.. J'aimerais venir dans ta tête pour déterrer le vrai qui se cache en toi: parle-moi de quelque chose de vrai.

lundi 5 décembre 2011

Je constate, l'intensité augmentant plus j'avance dans l'âge, que les fautes d'orthographe me hérissent le poil. Les fautes mesquines de grammaire, de conjugaison qui viennent se glisser dans une phrase, et a fortiori dans un texte, qui se prétend être profond et véritable, démontent toute potentielle envergure de celle-ci, de celui-ci. Il m'est détestable de lire un "sa" à la place d'un "ça", un "ces" à la place d'un "ses", des accents qui ne vont pas dans le bon sens, des lettres qui sont restées au fond de leur lit, d'autres qui se sont vu remplacées par un acteur bien pauvre. Il m'est terrible de repérer une petite faute que l'on croit minime, mais qui au final m'empêche de donner quelconque importance au fond du sujet. La forme enlise le fond. Comment peut-on bien faire si l'on fait sur une mauvaise base ? Il en va de même pour l'amour.


Je constate, plus j'avance dans les heures, dans les jours, que je crie en silence ton nom en espérant que tu me reviennes. Que dis-je ... Je te crie en espérant que tu me répondes pour la première fois. Dis-moi de ces mots que l'on attend quand on ne se connait pas mais qu'une force puissante nous pousse l'un vers l'autre. Entraîne-toi vers moi. Dans un soupçon d'audace et d'ivresse, dépose sur ma joue une caresse et je te dirai comme tu m'as manqué; et je te montrerai comme j'aimerais arrêter le temps. Là.
Je suis sous substances légales pour un jeune majeur, l'alcool s'est épris de moi, autant que de toi, nous essayons tous deux d'oublier que nous avons mieux à faire que d'être dans cet état, à cet endroit, accompagnés de ces personnes. Un douzième de ton cerveau te crie de rentrer chez toi pour être relativement en forme demain pour parler droit civil à ta feuille quadrillée. Mais rien n'y fait, le reste à l'intérieur court trop vite, tout se mélange, tout se fond dans la masse et tu vois flou.



Tell me, tell me, please.. Tell me i'm not like the other, tell me you won't do like the others, tell me you won't leave me after tonit'. "There is no good bye now."

lundi 28 novembre 2011

Le bruit de la clope qui frétille entre tes lèvres, doucement.


T'en as pas marre de changer de draps tous les soirs ?
Toutes ces choses qu'on a dans le cœur ne sont que des illusions, de simples illusions.
J'aimerais abuser d'une seule illusion pendant un moment un peu long...

dimanche 20 novembre 2011

S02E05

Tu sais, j'ai souvent l'impression qu'il n'y a qu'avec toi que je veux
être. Mais m'en veux pas, j'y arrive pas, je n'ai jamais compris ce
qu'il y avait, ce qui traversait mon esprit, mais c'est une cause per-
due, je te veux sans y arriver. J'aimerais tenir, j'aimerais tenir à toi
plus qu'à ma liberté, j'aimerais tenir à l'amour plus qu'à la vie. J'en
rêve encore parfois, de nous, de toi. Les baisers des autres n'ont
pas toujours le même gout, mais comparés aux tiens la fadeur se
fait sentir. Les mains qui me feront frissonner en frôlant mon corps
seront les tiennes. Et je perdais encore ton regard dans la foule car
tu n'étais plus si sûr, et ton sourire qui s'effaçait au fur et à mesure
que tu avançais, que tu te faisais plus petit, que tu t'en allais. Moi
je fuyais, et toi tu tournais le dos, comment pouvions-nous
nous aimer ?

dimanche 13 novembre 2011

Il faut se battre pour moi, toujours plus chaque jour.
Pour m'atteindre au cœur.

vendredi 11 novembre 2011

Plan A - The Libertines

Elle détestait n'avoir qu'un plan A, car elle n'avait pas d'autres choix, aucune alternative ne s'offrait à elle, et ses yeux étaient vitrés par l'idée d'un choix : lui ou la solitude.
Bien sûr, la solitude était la chose dont elle avait le plus peur au monde, elle aurait préféré mourir que ressentir ce grand vide en elle, elle aurait aimé crever que crever de l'intérieur. Elle n'avait plus rien pour elle, plus ses grands yeux pour nuancer ses dires, plus son sourire pour faire passer une remarque avec brio, plus ses fines mains pour réchauffer un visage trop crispé. Elle n'avait plus la possibilité d'élever ses qualités en puissance non, car elle était bien seule. C'était un sentiment profond qui traversait chaque membre de son corps, chaque onde de son être. La solitude la vidait. La solitude la fatiguait. La solitude la tuait. Ça la tuait petit à petit, car cette salope savait y faire: elle courait au ralentit dans sa tête d'abord comme pour la rendre folle. La solitude persévérait et son chemin se traçait. Alors la pauvre fille qu'elle était devenue fumait le temps à sa fenêtre, on aurait pu croire qu'elle recherchait un plan B qui ne venait jamais.. On aurait pu penser qu'elle cherchait une âme sur qui poser les yeux, pour s'agripper à elle et oublier que la solitude l'avait frappé quelques instants plus tôt
Elle aurait pu dire à son plan B qu'elle n'avait pas plus peur des araignées que d'être laissée. Elle aurait pleuré d'une impression d'abandon limpide, comme si tout son monde s'éteignait, comme si les ampoules qui brillaient dans le ciel ne fonctionnaient plus.
Coupure de courant totale.
Mais alors pour éviter ce chaos total, sa seule solution était son Plan A. Elle commençait à détestait ce putain d'enfoiré de plan A car lui aussi la fuyait.

mardi 8 novembre 2011

Dites-moi, est ce que c'est ça la vie ? Se battre toujours pour se faire une place dans le cœur de quelqu'un avant d'en trouver un autre ? Je n'ai pas envie de me battre moi, je veux qu'on me l'offre cette place dorée. Je n'ai pas envie de me battre si le cœur ne veut pas du mien. Dites-moi, comment avez-vous fait pour remporter cette bataille ?

mardi 27 septembre 2011

“L'amour ne se prédit pas, il se construit.”

  Pensez-vous que l'amour peut naître du désir ? Il m'est quelques fois arrivé de me demander si le désir aurait pu faire naître, construire au fur et à mesure, petit à petit, entre deux sourires fugaces et deux baisers  passionnés, une vraie addiction que certains s'amusent à appeler amour. Il fut un temps où j'aimais le croire moi aussi. Il fut un temps où - comme vous - j'appréciais pouvoir voir dans cet instant de bonheur si court l'éternité. Il fut un temps où - tout comme les âmes perdues dans une forêt sombre - j'adorais me sentir éclairée par une main à l'idée précieuse, qui me faisait avancer d'envie jusqu'à son corps. Mais dans le fond, j'en étais complètement seule, j'avais strictement oublié, et je détestais ça : oublier. J'oubliais mon nom et mon identité, j'oubliais de sourire aux inconnus, j'oubliais même ton regard et ton sourire qui se posaient sur moi aussi doucement que le papillon se pose sur la fleur bleuie. Je tente à présent de me convaincre que je saurai être sage dans le temps, et en esprit, je te trouvais toutes les qualités en nombre supérieur aux autres prétendants, mais j'étais malgré tout incertaine de moi. Et en esprit, je te trouvais les meilleurs défauts qu'on puisse trouver à un être qui prétend aimer; et en esprit, j'aurais du me jeter dans tes bras dès que je t'aurais aperçu une nouvelle fois. Et comme à chaque fois où je voulais me remettre en question, la peur commençait à tirer dans mes veines, j'avais mal à la tête de trop vouloir aimer.
  Cette fois-ci, je me donnai une baffe en pleine gueule, je me rebellai contre moi-même afin de stopper ces bêtises d'adolescents et je décidai en un sursaut de me faire violence. C'était conclu, j'avais pacté avec le diable - avec moi-même -, j'avais signé le contrat et je n'avais plus qu'à m'atteler aux actes. Je comptais t'aimer comme jamais, même si ça devait me détruire, même si je devais te perdre en quelques instants, même si je devais me rendre compte que je faisais fausse-route. Je prenais enfin un risque, j'avais tranché dans le vif, j'avais finit la partie d'échec: j'avais toujours crié que ça n'était pas facile de choisir, car un mot n'est qu'un mot, mais que ce sont toutes les vérités et toutes les réalités qui en découlent qui ont de l'importance. Et cette fois-ci, j'avais décidé de rendre réel un bonheur potentiel.
  Je pouvais me tromper c'était sur, je l'ai affirmé déjà: je voulais prendre le risque de faire une erreur. J'étais consciente que je me risquais à un exercice difficile mais l'impossible est un passé des choses possibles et déjà faites, déjà acquises. J'avais décidé que je te voulais, tu étais en quelques sortes mon impossible actuel. Évidemment, je n'étais pas certaine de la validité de mes propos, je n'étais pas certaine que tu étais en mesure de tout me donner, ou de me donner d'un peu de ce que j'avais prévu de te donner à toi, mais rien n'y changeait.
  Depuis ce jour, où j'ai compté me tromper d'avance, où j'ai accepté que l'on ne pouvait pas tout réfuter, ni tout prévoir pour tout arranger à l'avance, ton sourire sur le mien était mon combat.


© mon petit cœur. Prière de laisser intact.

On ne s'aime jamais comme dans les histoires, tout nus
et pour toujours. S'aimer, c'est lutter constamment
contre des milliers de forces cachées qui
viennent de vous ou du monde.
Jean Anouilh

samedi 10 septembre 2011



~ C'est ainsi qu'on réalise que le passé est déjà passé depuis bien longtemps. Il ne reste plus qu'à avancer, vers un nouveau passé, encore et toujours !

samedi 30 juillet 2011

Dans Ton Chat.


Je fonctionne aux saisons: le soleil pointe le bout de son nez en même temps que mon envie de liberté, et c'est quand j'ai envie d'avoir la peau réchauffée d'un pull en maille que j'ai envie d'avoir le coeur réchauffé d'un homme en or. J'aimerais réessayer d'être quelqu'un de bien: je ne sais pas si je peux avoir confiance en moi, en un autre, je ne sais pas si même-moi je suis capable de donner un peu d'un vrai amour.


mardi 26 juillet 2011

#1.


Quelques fois, il m'arrive de vouloir appartenir au cœur entier d'une âme. Je ne sais plus ce que ça fait, d'être complètement enchaîné à une autre personne que soi, d'avoir arraché son cœur encore battant pour le déposer fièrement dans les mains de la personne face à nous, d'avoir prononcé les mots interdits qui pourrissaient ma liberté criante Je t'aime, de penser toujours à la même personne en s'endormant, de commencer à aimer la banalité, d'avoir signé son arrêt de mort.
Quelques fois, ce bout de papier pourri qui annonce qu'on n'est plus quelqu'un de concret mais qu'on est l'amoureux/se de quelqu'un; quelques fois, cet atroce papier se laisse désirer.
Quelques fois, j'ai terriblement l'envie de n'avoir à penser qu'à un toi. Tu serais beau c'est évident, mais ça n'est pas le fond du problème: je serais amoureuse de toi. Et ça n'est pas chose facile. Et même si tu ne m'aimais pas, même si je souffrais de t'aimer en secret, de t'aimer tout seule, de t'aimer sans réciprocité, de t'aimer à distance ou de t'aimer sans que tu ne me vois; même si je t'aimais dans le sens le plus négatif du terme, à m'en tordre de douleur, à en pleurer chaque minute de solitude, je t'aurais aimé. J'aurais eu quelqu'un à aimer. Ça aurait pu me déchirer, mais il y aurait eu un toi. Évidemment, ça aurait pu tout au contraire me rendre la femme la plus heureuse et la plus détestable de votre entourage, mais ces sentiments sont assez décrits pour les décrire de nouveau. Ce sont toutes ces choses qui découlent d'un amour puissant et inconditionnel qui manquent quelques fois à la fille volatile que j'aime pourtant être.
Quelques fois, j'attends qu'elles arrivent.



Quelques choses sont relatives.
Quand on veut, on ne peut pas toujours.


YEU '11.

lundi 25 juillet 2011

C'est un peu comme si j'avais terriblement peur mais que je ne voulais pas le voir.

lundi 11 juillet 2011


Il y a des personnes qu'on perd tellement
qu'on ne les retrouve même pas dans nos rêves.




samedi 9 juillet 2011

Poke. Poke. Poke. J'te poke.

L'individu qui pensait avoir tout oublié dans les bras d'un autre individu voulait en fait donner l'image de quelqu'un, on existait dans la personne qu'était celle qu'on aimait, et on aimait ce que l'autre aimait de nous. Il était dès lors un échange de données: s'il n'y en avait pas, il n'y aurait certainement pas de relation de couple. Sans le reflet d'une existence surévaluée, sans le regard de l'autre qui nous fait penser qu'on est, sans l'envie de combattre pour être meilleur en soi, sans cette bataille perpétuelle de la vie, y aurait-il fondamentalement le besoin d'être aimé ?
L'individu qui pensait avoir tout donné se retrouvait souvent avec bien plus que ce qu'il n'avait perdu.
L'individu qui pensait n'avoir jamais rien possédé mais qui se sentait pour autant possédé, lui, était dans une position bien plus complexe. Ne rien avoir et se baser sur la possibilité, l'envie, l'illusion de tout avoir rendait les actes quotidiens bien difficiles: c'est mal de ne pas finir d'écrire, après c'est foutu, ça ne se finit pas.

mercredi 6 juillet 2011

L'homme civilisé a fait l'échange d'une part de bonheur possible contre une part de sécurité - Freud


C'est peut-être mieux comme ça, s'abandonner. Je crois que c'est foutu, je crois que j'ai donné mon âme au diable.
J'ai échangé ma part de sécurité contre une part de gros n'importe quoi.

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Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait, ni ce qu'il voulait. Elle pensait un peu aux différentes ombres qui valsaient dans sa tête, elle y songeait en voulant laisser une image amoureuse de la vie sur ces bonhommes sombres. Mais elle ne savait pas encore interpréter ces images, elle craignait être déçue car c'était toujours ce qu'elle était quand elle voulait revoir ce visage, déçue. Elle avait aussi un peu peur que la déception soit réciproque, qu'on ne veuille plus d'elle.

vendredi 10 juin 2011

Je ne sais pas si j'y crois encore.

Les autres filles sont amoureuses. Pas cette fille. Les autres filles croisent quelqu'un et changent de regard. Les autres filles croient au bonheur constant dû au repos de l'âme sur l'être aimé. Les autres filles aiment passer des journées enlacées dans des bras réconfortants et sous des baisers doux. Les autres filles ont pour seul problème de plaire à cet être aimé. Les autres filles sont béates constamment, accrochées à leur téléphone portable, stressées par l’absence hebdomadaire, impatientes et énervantes. Les autres filles partagent leurs bonheurs à ces autres mêmes filles. Les autres filles sont amoureuses. Pas cette fille.

dimanche 5 juin 2011

 Mais moi, j'aime la dentelle noire.
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J __ ' __ arrête ___ tout ._ .
Les illusions, les désillusions.


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jeudi 2 juin 2011

 
Je n'ai rien de particulier. Je ne sais pas dessiner, je ne sais pas chanter, je danse moyennement bien et j'écris mais mal. Je ne sais pas jouer d'un instrument de musique original, ni-même un morceau à la guitare, je ne sais même pas faire la roue ou l'équilibre. Je ne nage pas très vite ni très bien, et je ne sais même pas si j'arriverai à tenir sur des patins à glace un jour. Je ne sais pas tellement faire des ronds en libérant la fumée dans le ciel, et je n'arrive pas à regarder tout droit dehors quand il y a beaucoup de soleil. Je n'arrive pas à bronzer rapidement et je ne sais pas toucher mon nez avec ma langue. Vous me direz, je suis bien ordinaire comme fille, voire un peu trop, voire un peu plus qu'ordinaire. Est-ce que cela vous empêchera-t-il de m'aimer ? C'est certain.

dimanche 29 mai 2011

' Et mon ventre, il fait Blop Blop. C'est peut-être ça l'amour, non ? Ça n'est peut-être que l'alcool, aussi.


Tu dors avec moi cette nuit ? Elle avait répondu nonchalamment car elle n'y faisait pas réellement attention, l'alcool s’engouffrait d'autant plus dans ses veines que dans son cerveau. Elle était encore assise là, les dés juste joués toujours en tête. Puis la main glissant sur la sienne, elle avait lâché un bref bien sûr pour s'assurer un bout de paradis entre les cadavres de bouteilles et d'hommes à terre. Ils avaient l'air heureux, ces deux-là. Mais tous avaient l'air heureux, ils n'étaient en fait que seulement et simplement déchirés par l'envie de jouer et par l'alcool. Son corps avançait encore droit selon elle, et se dirigeait aisément à l'étage où il aurait laissé son souffle s'estomper doucement, un sourire répondait à l'acquiescement de la demoiselle, puis ils s'abandonnèrent. Tous avaient trop bu, sauf un résistant tout aussi joyeux que les alcoolisés d'une nuit, tous écoutaient trop fort cette musique assourdissante et tous aimaient ça. Elle avait fait de l'étage le lieu de ralliement, si bien que les corps s'entassaient vite sur le lit et le sol d'une chambre cuivrée par le temps et par l’absence. Elle avait fait du lit double qui trônait au centre de la pièce froide son trône où elle se jetait littéralement entre une clope et un verre de boisson glacée. Elle avait fait de ce personnage attrayant le pantin qu'elle voulait manipuler, et non le contraire; tout en sachant bien malheureusement que ça n'était pas elle qui avait les quatre as dans son jeu. Alors forcément, quand ses mains l’appelaient à le rejoindre dans le noir, elle aurait aimé arrêter le temps sans que rien n'y fasse; quand sa bouche s'approchait doucement de la sienne, elle aurait aimé effectuer la pression du baiser appuyé d'elle-même; quand ses yeux se posaient sur son visage, elle aurait aimé que ceux-ci comprennent ce qu'elle avait en fait en tête. Et rien n'y faisait. C'était en fait l'histoire d'une fille totalement arrachée qui pensait que le sommeil allait vite arriver. Et rien n'y faisait. Les fifrelins ne dormirent pas, et la princesse fatiguée l'aurait presque regretté.

Not a real text.



J'aimais bien ce camion, alors il y a cette photo.

lundi 23 mai 2011

Canard mania.

Je ne t'ai jamais demandé de me porter la moindre attention. Il y avait comme un signal dans ma tête qui criait silencieusement de t'arrêter, mais ça ne t'avait dissuadé de rien, d'aucune de tes promesses, d'aucune de tes envies. Tu m'emportais avec toi sans que je ne te demande rien. Tu m'emportais dans tes rêves, et je t'invitais alors dans les miens. Je ne sais pas si je m'ennuyais, si je criais de l'aide, de l'amour et de l'intérêt, je ne sais pas ce dont j'avais besoin pour me laisser tomber dans tes bras. Je n'en voulais pas. Tu m'as eu. Je t'en voudrai je crois. Je t'en voudrai jusqu'à temps que tu chuchotes dans mon oreille ta présence.

vendredi 20 mai 2011

1° : to embrace my lips.


Entre scepticisme et relativisme, entre crainte et envie, entre passé et avenir.
Certains préfèrent franchir la frontière plutôt que de rester à côté. Certains préfèrent avancer un peu dans le temps plutôt que rester planter là à attendre que les douleurs s'effacent. Certains ont tellement peur de ce que cache l'avenir qu'ils restent accrochés à leurs souvenirs, les plus douloureux, refusant d'avancer, refusant de voir qu'il y a un soleil ailleurs que dans ce qui les a tué. Certains se bornent à ce qui leur a fait mal plutôt que de chercher ce qui pourrait les soulager. Certains crachent sur ce qui les attend en cajolant ce qui les a tués. Et puis, il y a les autres. Ceux qui crachent sur ce qui les a tué pour chercher ce qui peut les reconstruire. Ceux qui trouvent la vérité partout, de différentes manières, dans différentes réalités. Ceux qui préfèrent perdre une larme plutôt que perdre un sourire. Ceux qui décident d'avancer, vers l'avenir, vers l'envie, et au plus près du bonheur qui les attend, qui attend chacun de leurs atomes.

jeudi 19 mai 2011

- Je pensais. Et puis, j'ai arrêté.


Ce sont bien aux adultes de nous dire qu'on ne sait rien à l'amour. Nous sommes trop jeunes pour comprendre, trop immatures, qu'ils nous disent. Nous ne pouvons pas connaitre l'amour, nous ne pouvons pas le vivre, l'effleurer. Mais qu'est ce qu'ils en savent, eux, de l'amour. Depuis quand, l'amour c'est la routine, l'habitude, les soirées devant la télé, les repas noirs à table devant un repas presqu'encore surgelé, le seul petit bisou sur la bouche, et encore. Depuis quand, l'amour ressemble à de l'ennui profond, à des regards massacrants quand le ménage n'est pas bien fait. Depuis quand on rapproche l'amour à une semaine de vacances par an, à trois enfants chiants, à un salaire, puis un autre pour être assurés, au cinéma oublié. Je n'ai jamais compris en quoi leurs conseils pouvaient être légitimés, réellement, sur quels principes se fondent-ils pour nous convaincre que ce sont eux qui ont raison ? Comment osent-ils, même, nous dire que nous ne connaissons rien à l'amour ? Il faudrait déjà se demander ce qu'ils y connaissent, eux, à cette connerie. Il faudrait aussi se dire que, même si on sait dire ce que n'est pas l'amour, on ne sait pas dire ce que c'est réellement. Ça n'est pas toutes ces conneries proches du suicide, non. Aimer vraiment, c'est aimer comme un enfant, ça n'est pas aimer comme un adulte. C'est avoir peur pour rien, et sourire pour tout aussi rien, c'est des bisous dans le cou et dans la nuque avec surprise, c'est courir dans un parc après des papillons débiles, c'est regarder un film vraiment très nul pour avoir le simple plaisir de s'embrasser pendant sans rien louper en fait. C'est petit, l'amour. Aimer comme un enfant, c'est aimer, parce que ça n'est pas compliqué, ça n'implique rien en fait, même si ça sous-entend tout, ça crit tout haut en ne disant pas un mot, ça sourit à tout le monde dans montrer son visage. Cet amour là, précieux parce que trop court pour être entièrement savouré, court comme l'orage, il nous attrape tout à coup et on ne s'en sort plus, c'est instantané et sans compromis. On n'y voyait rien de ressemblant aux conseils que nous donnaient nos parents, ils s'y trompent complètement, les adultes, ils n'ont rien vu. Ont-ils au moins connu cet amour véritable ? Triste vie. Je t'aime, pour de vrai, comme un enfant et pas comme les adultes. Comme il est beau le temps où nous nous aimons avec cette force là, comme il est doux le vent qui nous caresse les joues quand nous sommes enfermés dedans. Ça nous emprisonne en nous libérant, ça nous écrase en nous faisant vivre. L'amour - comme le font les enfants - : si quelqu'un veut essayer ...

vendredi 13 mai 2011

____ « Quand nous voulons désigner la dégradation
____ [de la sensation] et exprimer que la sensation
____ est en train de s'estomper, qu'elle est vieille
____ et passée, on l'appelle souvenir. »
____ ____ ____ ____ ____ ____ ____ Hobbes.

____ « Le désir est cette espèce d'esprit d'entre-
____ prise qui monte du corps au vouloir, et qui
____ fait que le vouloir serait faiblement efficace
____ s'il n'était aiguillonné d'abord par la pointe
____ du désir. »
____ Ricoeur.


X

Photo de moi-même, île d'Yeu.

mercredi 4 mai 2011

#

Je m'étais persuadé que tu étais la personne qui ne pouvait pas me saouler.
Mais avec ton regard niais, ton rire imbécile et tes histoires plates ou factices,
tu m'as vite saoulé. J'ai vite voulu t'oublier, toi et ton caractère de chien, et ton
corps qui ne m'attirait jamais plus. Bien sur, les histoires les meilleures ne veulent
jamais se finir, cette histoire n'aurait jamais du en être une tellement tu m'agaçais,
et j'avais envie de te claquer, et j'avais envie que tu te lasses toi aussi, que tu partes
par toi-même. Car un homme amoureux ne part pas comme ça, il ne se laisse pas faire
facilement, il est bien là et c'était ça mon problème, c'était toi. J'aurais du peut-être
plus me méfier de toi, avant de te laisser entrer dans ma vie, mais tu m'étais si
tentant, je ne pensais vraiment pas que tu m'aurais emmerdé aussi vite. Il ne
faut pas laisser les hommes entrer chez vous si vite, ils refusent d'en sortir en
un regard, ils refusent de partir sans se retourner, même si c'est la seule
chose que vous désirez. Casse-toi, casse-toi, casse-toi; me disais-
je sans cesse. Tu ne m'entendais pas. Et moi, je me demandais
par quel moyen tu avais pu me saoulé si vite, comment
tu avais pu m'ennuyer sans que je ne le devine.

samedi 30 avril 2011

V o g u e -

Avant, on était heureux.

Heureux les oublieux, car ils viendront également à bout de leur bêtise.
Rendez-moi un peu plus heureuse, merde.


C'est impressionnant ce que Howard apporte au monde : il donne aux gens la possibilité de renaitre. C'est merveilleux. Les adultes sont rongés par la tristesse, les phobies, les remords. Howard fait disparaitre tout ça justement.


 S'il vous plait, laissez moi ce souvenir, juste celui là... Je veux qu'on arrête d'effacer ! Je veux qu'on arrête l'opération !
 ( Eternal Sunshine of the spotless mind )


** 

Tu sais ce qu'il y a de plus douloureux dans un chagrin d’amour ? C’est de pas pouvoir se rappeler ce qu’on ressentait avant. Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s’en aller... tu la perds à jamais.
( Skins )







jeudi 28 avril 2011


Je me rappelle parfaitement de ce que ça fait d'avoir la voix qui tremble quand on parle de quelqu'un en particulier, ou quand on lui parle directement. Je me rappelle de cette voix douce et tremblotante qui hésite à dire ce qu'elle pense, cette voix qui ose à peine sortir de cette bouche qui ne veut que se poser sur cette à qui elle envoie des mots en abondance. Je me souviens bien... oui je me souviens bien ce que ça fait de le regarder dans les yeux, en ayant un peu peur, d'un on-ne-sait-quoi en fait. Je sais comme on aime avoir le cœur qui bat un peu trop fort, comme on aime croire qu'on a des étoiles dans les yeux. Je connais les types d'images qu'on a dans la tête, sans arrêt, et avant de s'endormir. Je sais bien à qui on pense directement quand on nous demande de penser à quelqu'un dans l'instant. Je connais la différence entre frôler la peau d'un être profondément désiré et frôler celle de quelqu'un qu'on n'a à peine surpris. Je reconnais ce qu'on appelle parfois aimer quelqu'un mais qu'en est-il actuellement ? Je me laisse bercer par mes doux souvenirs en attendant de créer de nouveaux futurs souvenirs.

dimanche 24 avril 2011

Crac.


Il y a des personne sans lesquelles le bonheur serait moins intéressant à chercher. Cet idéal prend sens toujours un peu plus, comme si la corde se raccourcissait peu à peu, quand nos êtres se mélangeaient enfin. Il est agréable de se dire qu'on est entouré par les bonnes personnes. Il est plaisant de mettre un peu de confiance dans le cœur de ceux qui sauront garder cette petite bulle précieusement. Il est fragile, cet amour, il ne tient que sur nos petites âmes, il tient sur pas grand chose, notre bonne et propre volonté, notre terrible envie de partager un monde ensemble.
Là où il est meilleur de rester en vie, c'est à Funky Land.


~ ∞ ~



Parfois il ne vaut mieux pas chercher à mettre des mots sur les choses. Certes, ça nous ferait certainement avancer; mais dans cette expérience, ce qui peut faire peur, c'est de reculer au lieu de réellement avancer, c'est de se heurter à quelque chose qui fait mal au lieu de foncer dans un bonheur court. Il m'est préférable de ne pas chercher à mettre des mots sur certaines choses, il m'est préférable de ne rien voir. Je me cache les yeux volontairement, je risque de voiler ce qu'il y a dedans, mais qu'importe. Ça fera toujours moins mal comme ça.


~ ∞ ~


Tu me donnais envie de partir.
Tu étais la personne pour laquelle j'aurais aimé prendre le train de billet pré-réservé, c'est très bon et tu le savais bien. J'ignore si tu jouais avec ce que nous étions et ce que nous n'étions pas. J'ignore quels plans tu avais en tête pour exprimer des sentiments les plus futiles et les plus inexistants que nous n'avions jamais ressenti auparavant. J'ignore si la bleuté du paysage que nous avions pu observer nous avait transformés, j'ignore surtout ce qu'il a pu se passer tout au fond de notre être respectif. J'ignore par quel moyens je vais résister à m'enfuir, car je m'enfuis déjà trop dans ma tête, et c'en devient plus pesant qu'avant. Il n'y avait pas de bonne façon de faire, aucun bon moyen de procéder. Peut-être que nous étions destinés à vaincre, peut-être que nous devrions tout abandonner. Et c'est pourtant la première, la plus dure, que j'aurais aimé avoir dans les mains, à choisir.
Tu me donnais envie. Quel-qu'elles eussent été.
Je me voyais déjà sur mon lit d'hôpital, et je te voyais loin, tellement loin que bientôt je ne t'y verrais plus. Je me voyais déjà à craindre le monde dans lequel j'ai toujours vécu, ce monde qui me paraitrait pour la première fois neuf et toujours plus difficile. Je me voyais, et finalement je ne voulais surtout pas m'y voir.
Je sais que je vais en baver.
Le pire arrive.

samedi 16 avril 2011

Do it all fucked up.



- Je ne pensais pas qu'un jour, je pourrais me retrouver là comme ça. Dehors, les ombres blanches s'entassent à commenter mes actions, les ombres roses crient mon désespoir, et les ombres bleues s'empressent pour approcher un semblant d'aide. J'ai toujours pensé alors que je détesterai mon père à vie, et je crois que je n'avais pas totalement tort. Pourtant, dans une lueur de lucidité, je me forgeais un avenir profond : qu'en advient-il des ombres pures qui ne crient personne ? Je sais pertinemment que cela va changer, je ferai l'expérimentation de mon amour pour l'amour que les autres me portent. C'est cela. On n'aime pas quelqu'un; mais on aime que ce quelqu'un nous aime. J'ai toujours aimé ceux qui me portaient leur attention, les bisous auxquels je prétendais, les sourires qu'ils me donnaient, j'aimais qu'on se donnât à moi, qu'on eût voulu être pour moi. Il y avait ces petits clichés qui défilaient très vite mais pourtant très doucement devant les yeux lorsqu'ils étaient fermés. On m'aimait.
Et c'est bien ça qui compliquait les histoires. Qu'étions-nous si chacun de vous m'aimait, pour des raisons différentes mais toutes proches; toutes plus ou moins falsifiées ? A trop aimer, il n'y a plus d'amour. A trop vouloir donner, on m'avait tout pris, et moi je vous prenais tout. Je prenais un petit bout de ton cœur, chaque jour un peu plus, quand je déposais des mots sur mes idées claires, ça te faisait chavirer, et tu adorais ça, je te criais nos désirs, et tes envies se mêlaient aux miennes, nos rêves se rejoignaient, nos semblants de vie voulaient se rapprocher. Évidemment, cette production à la chaine d’amoureux temporaires fonctionnait parfaitement, avec les mêmes débuts - doux et timides -, les mêmes bouleversements - enchanteurs et prometteurs -, et enfin, les mêmes fins - destructrices mais saisissantes -. Dès lors, je savais comment ça fonctionnait. Vous étiez tous similaires, dans le fond.
Et ce que je recherchais, c'était un amour inconditionnel, dépourvu des stéréotypes qu'on a de l'amour même. Je ne voulais pas d'un romantisme incommensurable, des petites fleurs ni même des étoiles au dessus de nos têtes. Je demandais des étoiles dans nos yeux et dans le ciel, je demandais des cris, un mélange de haine et de plaisir. Un amour courageux qui ne demande rien, un amour protecteur qui me sert dans ses bras, un amour demandeur qui m'embrasse malicieusement.
Rien ne va plus. L'envie prend le dessus. L'amour est une prise de risque, sans aucune garantie, c'est incontrôlé et incontrôlable. Ça me fait une bonne excuse de surcroit, je n'aurais rien fait pour éviter ses fracas. Je ne savais tellement pas ce que je voulais que je prenais tout, et ça claquait dans le vif, ça faisait mal dans les mœurs mais j'envoyais tout valser. Je voulais qu'on m'aime. Et je le demande toujours.

mercredi 23 mars 2011


Je croquais chacun des cœurs que j'avais en possession,
je bouffais leur amour et leur plaisir, je détruisais
ce qu'ils aimaient de moi en leur tournant le dos.
Mais j'aimais ça, et j'en redemandais.


J'ai toujours préféré le bonheur étrange et dérangé -

dimanche 13 mars 2011

Maintenant ta voix, elle me chuchotte tout bas de loin.. Tu me manques, viens, reviens moi déjà de Paris.. Loin de mon amour à Paris.


On t'avait dit dès ta plus tendre enfance de ne pas croire en les gens. On t'avait prévenu très tôt de prendre soin de toi avant tout, mais de faire aussi attention aux autres, ne pas blesser, ne pas trier, ne pas haïr. Comment peux-tu faire les deux en même temps, oublies-tu que tu es un être avant tout ? On t'avait prévenu, mais tu t'en foutais en fait, un peu. La belle connerie que tu as faite, tu n'y reviendras plus maintenant. Il fait beau, et dehors il fait bleu, les ombres sont là et te hantent, les hommes ne te voient pas et tu souffres. Ne pars pas, ne pars pas, ne pars pas. Tu avais oublié ces paroles depuis longtemps, la sensation qu'elles avaient, les conséquences sur ta peau, ton visage pâle, ton cœur triste, ton corps frêle. On t'avait prévenu, et pourtant tu te pointais devant cette masse absurde. Tu ne t'en allais jamais, le soleil perçant te hantait presque autant que les ombres qu'il avait créé. Oublier n'était plus possible.



Tu l'aimes quand tu as bu, tu as envie d'elle quand tu es seul dans tes draps, tu désires sa simple présence et réclames
ses lèvres sur les tiennes. Tu détestes ses amis trop proches et tu hais le temps et la  distance quand tu réalises que tu
n'es qu'ici. Tu t'effraies à vouloir courir malgré le temps, tu la veux. Tu ne te prives pas de ta vie et tu as raison, en outre
vous vous tuez lentement.








T'es un bourrin mec, tu loupes tout ce que tu entreprends. J'me demande même pourquoi tu as encore cette raison conne de vivre, tu sais même plus ce que c'est. Tu t'accroches à tes putains de souvenirs estivaux qui datent de six mois, et t'arrives même pas à saisir le peu de bonheur que tu pourrais avoir aujourd'hui. Tu vis pas aujourd'hui. Tu vis dans le passé de l'été, et dans le futur de l'été qui arrive. T'as jamais réfléchi au mal que tu pouvais faire aux gens, parce que tu réfléchis seulement au mal qu'on te fait. C'est vrai que cette chienne de vie t'auras tué, t'es complètement achevé; la seule chose que tu souhaites, c'est ta clope et ton bédo, ton schweppes et ton alcool. Tu crèves au fond de toi depuis des années et tu crèves concrètement depuis peu, tu as oublié de prévenir les gens de ne pas s'attacher à toi. Mais le pire, c'est que les autres ont oubliés de t'interdire de s'attacher à eux.








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Photo prises sur Paris.