lundi 19 décembre 2011

J'arrête :
Crédit: Weheartit






-les plans culs
-les plans foireux
-les histoires foireuses
-les gens qui s'en foutent
--> Je tente de vivre (normalement).













Ça te dit un plan à trois: toi, moi et le bonheur


mercredi 14 décembre 2011

Wouldn't it be sweet if you could be in love with me ?


Parfois, je vous assure, je me mets à conclure que la solution la plus simple, que l'échappatoire à toute cette confusion, que la porte de sortie (ou plutôt la porte d'entrée), serait de vous voir.
Salut, j'me casse, je fais mes valises et je les dépose au pas de votre porte, je m'installe.
J'aimerais vous dire que je n'ai aimé que vous, ça simplifierait bien les choses non ? Je vous frôlerai les joues en vous regardant droit dans les yeux, avec ce regard plein d'envie, ce regard qui n'attend qu'un baiser. 
J'aimerais frapper à votre porte, le cœur battant à mille à l'heure, la peur au ventre, l'envie effrayante de partir en courant pour retourner à une vie banale, le stress proportionnel à l'angoisse de la rencontre. Puis, oser croiser votre visage, celui qui a hanté bien des nuits il y a des années; oser vous serrer dans mes bras, et sentir le parfum qui aurait du rester dans mes draps; frôler votre peau, qui aurait du me laisser apercevoir déjà le paradis. 
Je me disais souvent avant de fermer les yeux pour toujours que ce serait bien plus simple si j'avais déposé mes valises là-bas. Pas de sacs, juste un sourire à déposer quelque part.
C'était dans ces moments-là que je croyais que vous étiez la seule personne à (pouvoir) m'aimer.

"Nous sommes imaginés par un petit garçon de neuf ans face à un choix impossible."
Je me fais de ces scénarios pour éviter l'action de réfléchir à une solution durable à la merde que j'ai dans la tête. Et quand je pense au personnage de Némo que j'incarne souvent, je me dégoute car je n'avance pas. 


Tu me fatigues. Je te promets que je suis fatiguée de t'avoir en tête malgré moi, malgré l'extérieur, malgré les autres garçons qui traversent mon esprit et qui pourraient y rester, eux. C'est facile de me dire qu'on n'y arrive pas, et de me persécuter par à-coups quand même. S'il te plait, fais ton choix, laisse-moi à jamais ou prends-moi une fois pour toutes.
Fais un peu d'ordre dans ta tête, il faut savoir saisir sa chance parce que sinon, qu'est ce qu'il nous reste ?
Saisis ta chance, ça n'est pas compliqué: soit tu me laisses avancer seule en avançant sans moi; soit tu me prends dans tes bras en assumant tes gestes.
C'est pas facile de rester là sans rien savoir, en fait.. J'aimerais venir dans ta tête pour déterrer le vrai qui se cache en toi: parle-moi de quelque chose de vrai.

lundi 5 décembre 2011

Je constate, l'intensité augmentant plus j'avance dans l'âge, que les fautes d'orthographe me hérissent le poil. Les fautes mesquines de grammaire, de conjugaison qui viennent se glisser dans une phrase, et a fortiori dans un texte, qui se prétend être profond et véritable, démontent toute potentielle envergure de celle-ci, de celui-ci. Il m'est détestable de lire un "sa" à la place d'un "ça", un "ces" à la place d'un "ses", des accents qui ne vont pas dans le bon sens, des lettres qui sont restées au fond de leur lit, d'autres qui se sont vu remplacées par un acteur bien pauvre. Il m'est terrible de repérer une petite faute que l'on croit minime, mais qui au final m'empêche de donner quelconque importance au fond du sujet. La forme enlise le fond. Comment peut-on bien faire si l'on fait sur une mauvaise base ? Il en va de même pour l'amour.


Je constate, plus j'avance dans les heures, dans les jours, que je crie en silence ton nom en espérant que tu me reviennes. Que dis-je ... Je te crie en espérant que tu me répondes pour la première fois. Dis-moi de ces mots que l'on attend quand on ne se connait pas mais qu'une force puissante nous pousse l'un vers l'autre. Entraîne-toi vers moi. Dans un soupçon d'audace et d'ivresse, dépose sur ma joue une caresse et je te dirai comme tu m'as manqué; et je te montrerai comme j'aimerais arrêter le temps. Là.
Je suis sous substances légales pour un jeune majeur, l'alcool s'est épris de moi, autant que de toi, nous essayons tous deux d'oublier que nous avons mieux à faire que d'être dans cet état, à cet endroit, accompagnés de ces personnes. Un douzième de ton cerveau te crie de rentrer chez toi pour être relativement en forme demain pour parler droit civil à ta feuille quadrillée. Mais rien n'y fait, le reste à l'intérieur court trop vite, tout se mélange, tout se fond dans la masse et tu vois flou.



Tell me, tell me, please.. Tell me i'm not like the other, tell me you won't do like the others, tell me you won't leave me after tonit'. "There is no good bye now."