lundi 28 novembre 2011

Le bruit de la clope qui frétille entre tes lèvres, doucement.


T'en as pas marre de changer de draps tous les soirs ?
Toutes ces choses qu'on a dans le cœur ne sont que des illusions, de simples illusions.
J'aimerais abuser d'une seule illusion pendant un moment un peu long...

dimanche 20 novembre 2011

S02E05

Tu sais, j'ai souvent l'impression qu'il n'y a qu'avec toi que je veux
être. Mais m'en veux pas, j'y arrive pas, je n'ai jamais compris ce
qu'il y avait, ce qui traversait mon esprit, mais c'est une cause per-
due, je te veux sans y arriver. J'aimerais tenir, j'aimerais tenir à toi
plus qu'à ma liberté, j'aimerais tenir à l'amour plus qu'à la vie. J'en
rêve encore parfois, de nous, de toi. Les baisers des autres n'ont
pas toujours le même gout, mais comparés aux tiens la fadeur se
fait sentir. Les mains qui me feront frissonner en frôlant mon corps
seront les tiennes. Et je perdais encore ton regard dans la foule car
tu n'étais plus si sûr, et ton sourire qui s'effaçait au fur et à mesure
que tu avançais, que tu te faisais plus petit, que tu t'en allais. Moi
je fuyais, et toi tu tournais le dos, comment pouvions-nous
nous aimer ?

dimanche 13 novembre 2011

Il faut se battre pour moi, toujours plus chaque jour.
Pour m'atteindre au cœur.

vendredi 11 novembre 2011

Plan A - The Libertines

Elle détestait n'avoir qu'un plan A, car elle n'avait pas d'autres choix, aucune alternative ne s'offrait à elle, et ses yeux étaient vitrés par l'idée d'un choix : lui ou la solitude.
Bien sûr, la solitude était la chose dont elle avait le plus peur au monde, elle aurait préféré mourir que ressentir ce grand vide en elle, elle aurait aimé crever que crever de l'intérieur. Elle n'avait plus rien pour elle, plus ses grands yeux pour nuancer ses dires, plus son sourire pour faire passer une remarque avec brio, plus ses fines mains pour réchauffer un visage trop crispé. Elle n'avait plus la possibilité d'élever ses qualités en puissance non, car elle était bien seule. C'était un sentiment profond qui traversait chaque membre de son corps, chaque onde de son être. La solitude la vidait. La solitude la fatiguait. La solitude la tuait. Ça la tuait petit à petit, car cette salope savait y faire: elle courait au ralentit dans sa tête d'abord comme pour la rendre folle. La solitude persévérait et son chemin se traçait. Alors la pauvre fille qu'elle était devenue fumait le temps à sa fenêtre, on aurait pu croire qu'elle recherchait un plan B qui ne venait jamais.. On aurait pu penser qu'elle cherchait une âme sur qui poser les yeux, pour s'agripper à elle et oublier que la solitude l'avait frappé quelques instants plus tôt
Elle aurait pu dire à son plan B qu'elle n'avait pas plus peur des araignées que d'être laissée. Elle aurait pleuré d'une impression d'abandon limpide, comme si tout son monde s'éteignait, comme si les ampoules qui brillaient dans le ciel ne fonctionnaient plus.
Coupure de courant totale.
Mais alors pour éviter ce chaos total, sa seule solution était son Plan A. Elle commençait à détestait ce putain d'enfoiré de plan A car lui aussi la fuyait.

mardi 8 novembre 2011

Dites-moi, est ce que c'est ça la vie ? Se battre toujours pour se faire une place dans le cœur de quelqu'un avant d'en trouver un autre ? Je n'ai pas envie de me battre moi, je veux qu'on me l'offre cette place dorée. Je n'ai pas envie de me battre si le cœur ne veut pas du mien. Dites-moi, comment avez-vous fait pour remporter cette bataille ?