mardi 29 janvier 2013

Serrée de l'intérieur

Il me donne envie de l'étriper quand il me fait sentir qu'on m'étripe. Je meurs de l'intérieur à chaque fois qu'il m'oublie, il doit faire attention.

mardi 8 janvier 2013



- C'est quoi ce petit sourire ?
- Ben Sarah Belloz... Elle m'a donné son dessert et hier en cours d'histoire elle m'a fait passer un mot.


C'est un peu ça l'amour pour un petit garçon de huit ans. hihi

mercredi 5 décembre 2012

 















Voilà ma situation. De longues semaines auparavant, je suis monté en haut de la plus haute tour que j'ai pu trouver. Ça m'a pris du temps, des efforts, mais on m'a convaincu de sauter. Alors me voilà depuis tout ce temps, je continue de sauter en quelque sorte, je plane dans le vide et il me retient, m'empêche de tomber. C'est ça que ça fait d'aimer quelqu'un très fort: on saute continuellement dans le vide, et l'impression de bien-être et la sensation de peur, c'est le résultat. On confie à quelqu'un son propre saut dans le vide, et en un instant, il peut décider de nous laisser nous écraser par terre.

lundi 5 novembre 2012

#7.0


Je tuerai chacune des pensées dans lesquelles tu ne m'aimes plus.
Et s'il le faut, j'en viendrai aux mains.

Je planterai  mon cœur dans tes yeux, pour que tu comprennes. Pour que tu comprennes
ce que ça me fait endurer, les maux d'amour et les bêtises délurées. Les histoires sans fin
et pourtant passées, les écarts et les répits, les regards noirs et l'ignorance. Pour que
tu comprennes ce que c'est que d'accrocher son âme et son destin à quelqu'un d'autre,
ce que c'est que suivre des pas dans la neige, des cris en plein tumulte. Pour que tu vois
comme je crève petit à petit, dès que tu m'en veux, dès que je te vois ailleurs, dès que je la vois.
Et ces heures perdues à te perdre, à pleurer tes remords, à pleurer tes douleurs,
à pleurer tes frayeurs. Et ces yeux gonflés d'un réveil endurci, je n'en ressortirai
pas plus forte moi, tu m'affaiblis comme tu respires.
Je planterai mon cœur dans tes yeux, pour que tu vois. Pour que tu vois comme
tu m'empoisonnes, comme je suis ficelée de l'amour que tu m'aurais donné,
comme je t'appartiens finalement. Pour que tu vois comme mon cœur se ressert
quand tu es en colère, quand tu es absent, quand tu es distant. Pour que tu ressentes
la guerre dans ma gorge, mon ventre, mes jambes. Ce que ça me fait de t'aimer si fort,
comme ça me tue à l'intérieur, comme ça m'engourdit et me gèle.



dimanche 28 octobre 2012

De la douleur


Resserrer les écrous pour moins en laisser passer.
Je ne pourrai jamais rivaliser.