mardi 26 juillet 2011

#1.


Quelques fois, il m'arrive de vouloir appartenir au cœur entier d'une âme. Je ne sais plus ce que ça fait, d'être complètement enchaîné à une autre personne que soi, d'avoir arraché son cœur encore battant pour le déposer fièrement dans les mains de la personne face à nous, d'avoir prononcé les mots interdits qui pourrissaient ma liberté criante Je t'aime, de penser toujours à la même personne en s'endormant, de commencer à aimer la banalité, d'avoir signé son arrêt de mort.
Quelques fois, ce bout de papier pourri qui annonce qu'on n'est plus quelqu'un de concret mais qu'on est l'amoureux/se de quelqu'un; quelques fois, cet atroce papier se laisse désirer.
Quelques fois, j'ai terriblement l'envie de n'avoir à penser qu'à un toi. Tu serais beau c'est évident, mais ça n'est pas le fond du problème: je serais amoureuse de toi. Et ça n'est pas chose facile. Et même si tu ne m'aimais pas, même si je souffrais de t'aimer en secret, de t'aimer tout seule, de t'aimer sans réciprocité, de t'aimer à distance ou de t'aimer sans que tu ne me vois; même si je t'aimais dans le sens le plus négatif du terme, à m'en tordre de douleur, à en pleurer chaque minute de solitude, je t'aurais aimé. J'aurais eu quelqu'un à aimer. Ça aurait pu me déchirer, mais il y aurait eu un toi. Évidemment, ça aurait pu tout au contraire me rendre la femme la plus heureuse et la plus détestable de votre entourage, mais ces sentiments sont assez décrits pour les décrire de nouveau. Ce sont toutes ces choses qui découlent d'un amour puissant et inconditionnel qui manquent quelques fois à la fille volatile que j'aime pourtant être.
Quelques fois, j'attends qu'elles arrivent.



Quelques choses sont relatives.
Quand on veut, on ne peut pas toujours.


YEU '11.

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