mercredi 25 janvier 2012

Alexis de Tocqueville

Un mot abstrait est comme une boite à double fond : on y met les
idées que l'on désire, et on les en retire sans que personne le voie.


 


J'ai souvent été rassurée par ces choses qui rassurent les enfants petits: une peluche à serrer fort contre son cœur ou à regarder dans ses yeux pour trouver des réponses, un lapin blanc à regarder courir sur son lit pendant qu'on lui raconte sa vie, des photos qui ont emprisonné un souvenir apaisant, des draps au parfum des parents. Les choses changent. C'est une tournure bien utilisée, peut-être trop je ne sais pas, mais ce monde qui change est bien souvent critiqué: on aimerait que les choses restent rassurantes comme elles l'ont été un jour, on regrette le temps où regarder une peluche de coton suffisait à répondre à nos question. Mais c'est un fait, les choses changent: l'horloge avancera chaque fois de la même manière mais autour de nous le vent aura changé de sens et d'allure, tous comme chacun de nous. J'essaie donc de rendre ma courte éternité aussi rassurante qu'on le voudrait enfin: une jolie histoire musicale dans le cœur, et toujours ces photos qui ont emprisonné un souvenir apaisant ainsi qu'une peluche de coton à regarder dans les yeux.

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